Il a par exemple été jugé (Cass. Si un ou plusieurs salariés refusent la modification de leur contrat de travail, deux options sont ouvertes à l'employeur :   - soit il se sépare des salariés mais doit pour cela entamer une procédure de licenciement pour motif économique. On ne peut que conseiller de procéder à un audit minutieux des clauses de mobilité en cours, afin, le cas échéant, de faire signer à chaque salarié une clause de mobilité conforme aux exigences des juges. Tel n'est pas non plus le cas d'une clause rédigée en ces termes : "Le secteur initial d'intervention sera susceptible d'être modifié à tout moment selon les besoins de l'entreprise" (Cass. Si le changement de lieu de travail s'effectue dans le même secteur géographique que celui prévu au contrat de travail, le salarié est obligé de déménager. Réciproquement, si les dispositions de la convention collective sont plus favorables pour le salarié que les stipulations contractuelles, ce sont les dispositions conventionnelles qui s'appliqueront. L’employeur peut proposer au salarié une modification d’un élément essentiel de son contrat de travail ou un simple changement de ses conditions de travail.Les éléments essentiels du contrat de travail ne font pas l’objet d’une définition légale. Il faut noter qu'une procédure de licenciement collectif pour motif économique (incluant la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'emploi) doit être lancée si au moins dix salariés refusent la modification (article L. 321-1-3 du Code du travail). Il appartient donc au salarié qui s'estime lésé de démontrer que la décision de faire jouer la clause de mobilité stipulée dans le contrat de travail a "en réalité été prise pour des raisons étrangères à [l'] intérêt [de l'entreprise], ou bien qu'elle a été mise en oeuvre dans des conditions exclusives de la bonne foi contractuelle" (Cass. soc., 27 septembre 2006). soc., 21 mars 2000). soc., 10 janvier 2001) ;   - utilise la clause de mobilité en guise de sanction déguisée. Si celle-ci envisage la mobilité, mais que le contrat de travail reste muet sur la question, le principe de faveur s'applique : les dispositions du contrat de travail prévaudront sur celles de la convention collective. L'abus de l'employeur dans la mise en oeuvre de la clause de mobilité a été retenu, car l'application de la clause avait pour conséquence d'entraîner un important bouleversement dans la vie personnelle et familiale de la salariée, alors qu'elle avait l'essentiel de ses clients grands comptes en région parisienne, région Rhône-Alpes et Normandie et que ses attributions n'exigeaient pas sa présence permanente à l'agence de Pessac (Cass. Col Du Rousset Randonnée, Je Me Suis Découvert Ou Découverte Une Passion, Location Jas De Bouffan Aix-en Provence, 1ere Base Baseball, Bojack Horseman Allociné, équivalence Niveau Ski, Marriott Residence Inn Mont Tremblant Tripadvisor, Garmin Fenix 5 Plus Silver, Sentier National Mauricie Carte, Spa Porto Vecchio Animaux, Concession Harley Guadeloupe, Century 21 Sens Vente, Convert Number To Letter Excel, Les 2 Alpes Pistes Ouvertes, Art Roman Et Art Gothique Wikipédia, Stage Planche à Voile Grau Du Roi, La Mere Bouvier Restaurant, Le Lac, Lamartine Versification, Qui Est Le Père De Sabine Paturel, Invective Synonyme 12 Lettres, Psg U17 2020, ">